Un groupe de travail (Ministère/Syndicats), piloté par Jean-Charles Ringard, copilote du comité de suivi de la réforme du bac 2021 et du LEGT, s’est réuni le 16 septembre afin de poursuivre les travaux engagés sur la voie technologique (entamés il y a plusieurs mois mais interrompus par la crise sanitaire), et de dégager des axes de réflexion.
Si pour l’heure rien n’est arrêté, 3 hypothèses ont cependant été avancées par le ministère pour faire évoluer cette voie qui souffre notamment d’un problème de recrutements, et des pistes de travail ont été arrêtées.
Hypothèses et pistes de travail
– La première hypothèse proposée par le ministère de l’Education nationale repose sur « l’intégration des enseignements technologiques dans le cursus général de la seconde à la terminale, et notamment des enseignements technologiques de spécialités en première et terminale», et envisage donc une suppression de la voie technologique telle qu’elle existe actuellement.
– La deuxième hypothèse consisterait à « rapprocher, voire fusionner, des séries technologiques » afin de tendre vers plus de visibilité.
– La troisième hypothèse avancée est celle du maintien de la voie technologique, mais en la définissant plus clairement “dans un cursus de formation de 5 ans après la première”.
Afin d’avancer sur le sujet, le groupe de travail a dégagé 5 thématiques :
- “améliorer l’attractivité de la voie technologique et de ses enseignements et accentuer une orientation choisie vers la voie ou les enseignements technologiques ” ;
- ” mieux structurer et organiser l’offre de formation, les conditions d’affectation, et créer des conditions d’enseignement adaptées au public et aux disciplines concernées ” ;
- donner des ” inflexions dans les cursus voire les contenus d’enseignements technologiques et généraux, dans l’organisation de parcours et de passerelles, dans l’aménagement de l’examen du bac ” et mieux accompagner les enseignants en termes RH et de formation ;
- ” mieux accompagner les jeunes bacheliers technologiques vers une réussite en enseignement supérieur ” ;
- faire en sorte que la voie technologique ” réponde mieux aux besoins d’emplois futurs et aide les élèves à mieux s’insérer professionnellement, considérant aussi que la qualité de l’insertion contribuera à la valorisation de la voie “.
Lors de la prochaine réunion du groupe de travail prévue le 30 septembre, des propositions d’évolutions devraient être présentées aux syndicats, et les propositions finales adressées au ministre d’ici début novembre.
L’objectif ministériel étant d’annoncer les évolutions de la voie technologique d’ici la fin de l’année 2020 pour leur mise en œuvre dès septembre 2021.
Sources : Dépêche AEF Info 635881 du 17 septembre 2020